Masque cimier gazelle / antilope Ti Wara africain de l'ethnie Bambara du Mali en bois - hauteur: 50,5cm largeur : 5cm profondeur : 15,5cm - Fissure sur la corne droite - Ce cimier africain Ty Wara Bambara du Mali a été collecté au Mali par une instritutice française, épouse d'un coopérant français en poste dans plusieurs pays d'Afrique de l'ouest dans les années 1960/70. Très interessée par l'art africain, elle a collectée plusieurs dizaines d'objets africains dont certains sont en vente dans notre galerie d'art africain.
Les sculpteurs Bambara sont connus pour leurs cimiers zoomorphes portés par les membres de la société Ty Wara ou Tji Wara. Même si une grande varition stylistique peut être observée parmis ces cimiers africains, ils ont tous un corps abstrait, qui souvent représente le dessin stylisé de la course du soleil et une tête allongée surmontée de deux grandes cornes. Ces cimier Ty Wara sont portés dans les champs à l'époque des semailles dans l'espoir d'augmenter les futures récoltes.
Les Bambara, aussi appelés Banama sont la plus importante ethnie du Mali. Les Bambara sont principalement animistes, même si la religion islamique s'est introduite parmis eux. La société Bambara est pour la plus grande part structurée autour de six sociétés masculines, connues sous le nom de DYOW (DYO au singulier).
Trois types majeurs de masques et un type mineur de masque peuvent être distingués. Le premier, utilisé par la société N'TOMO, possède un motif de peigne au somment du crâne. Porté durant les danses, il peut être recouvert de coquillages. Le second type de masque bambara, associé à la société KOMO, possède une tête sférique placée sous deux cornes d'antilope, et une grande bouche aplatie. Parfois utilisé pendant des danses, il peut aussi porter une patine sacrificielle, acquise au cours de cérémonies pendant lesquelles on l'asperge de libations. Le troisième type de masque bambara,, lié à la société NAMA, prend la forme d'une tête d'oiseau articulée, tandis que le quatrième, représentant une tête d'animal, est utilisépar les membres de la société Koré. D'autres type de masques bambara sont connus mais contrairement à ceux décrits ci-dessus, ils ne peuvent pas être particulièrement liés à une cérémonie ou à une société particulière.
Les statues bambara sont principalement utilisées durant les cérémonies annuelles de la société GUAN. Durant ces cérémonies, une à sept statues, mesurant de 80 à 130cm de hauteur, sont sorties de leur sanctuaires par les membres les plus anciens de la société. Les statues sont lavées, recouvertes fd'huile, et des sacrifices leur sont offerts. Ces statues aborent généralement une coiffure en forme de crête, souvent décorée de talisman. D'autres statues bambara appelées DYONYENI sont probablement associées à la société DYO où à la société KWORE. Ces statues fémines ou hermaphrodites ont des traits assez géométriques et surtout de grands seins et mesurent entre 40 85cm de hauteur. Les forgerons de la société DYO les ont utilisées durant des danses célébrant la fin de leurs cérémonies d'initiation. Ces statues étaient parfois sculptées avec une seule jambe pour fciliter leur insertion dans le sol.
Parmi les sculptures bambara, les statues Boli sont peut-être les plus connues. Représentant un animal fortement stylisé ou une figure humaine, elles faites d'une âme en bois recouverte de nombreuses couches de terre imbibée de matériel sacrificiel tel du millet, du sang de poulet ou de chèvre, des noix de kola et des boissons alcooliques. Utilisées par les sociétés KONO et KOMO, elles servaient de réceptables aux forces spirituelles mais pouvaient ausi remplir une fonction apotropaïque.
Les Bambara ont également créé des bâtons et des figurines de fer qui jouaient un rôle important dans les cérémonies des sociétés GUAN et DYO. Ces objets africains, étaient utilisés lors des funérailles du plus haut membre de la société DYO, appelé DYO SIA, ou de celles de la société féminine GUAN. Les bâtons de fer, décorés de grelots coniques, et de petites figurines, aux mais très larges, étaient placés sous ou sur les branches d'u arbre BAN. Selon la tradition bambara, l'âme du défunt monte sur cet arbre afin d'atteindre les sept cieux formant le paradis et l'après-vie. Ces bâtons étaient aussi utilisés durant les cérémonies d'initiation de ces deux sociétés; ils étaient alors placés près des sanctuaires où les statues étaient concervées. Des statues équestres en fer gardées dans ces sanctuaires jouaient un rôle similaires à celle des grandes statues. Ces statues africaines Bambara étaient régulièrement recouvertes de libations d'huile et de millet. Dans certains rites d'initiations, les danseurs africains Bambara portaient sur leur tête d'élégantes marionnettes.
Les bambara ont également produit des serrures anthrpomorphes qui contrairement à leurs équivalents dogon, sont supportées par des jambes. Données en cadeau aux jeunes épouses, elles symbolisaient l'acte sexuel : la sculpture féminine verticale et la serrure "masculine" horizontale.
Bibliographie : L'Art Tribal d'Afrique Noire de Jean-Baptiste BACQUART aux Editions ASSOULINE.
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